Acces de rage
Je sais pas ce qui m'arrive aujourd'hui.
Je me disais que ca devait etre mes regles, mais finalement non car c'est pas la premiere fois que je suis comme ca.
La cause est probablement que je n'avais pas mis les pieds en cours depuis jeudi, et le retour a la realite etait soudain. Deja le programme : si j'assistais a la moitie des cours pour mon groupe j'en raterai l'autre moitie ; du coup je dois y aller plus tot. Puis une fois arrivee en classe je capte des chuchotements par ci par la comme quoi c'est aujourd'hui, a cet instant meme, qu'il faut aller confirmer les matieres a passer aux examens. Je pars en courant a la recherche d'une autre salle que je ne connais pas. Bien sur il suffit de suivre le bruit pour la trouver : tous les 1ere et 2eme annee ensemble dans un seul endroit. Imaginez un peu. Il faut gravir des montagnes humaines et distribuer des coups de coude a tout le monde pour parvenir a une petite table au centre ou 3 personnes distribuent les papiers necessaires. Lesquels il faut rendre apres en restant en vie car tout le monde se bouscule.
La deuxieme "epreuve" de la journee est purement intellectuelle puisque je dois assister a un cours sur Baudelaire qui se voit ecorcher ses poemes par une prof qui, ou bien ne saisit pas tout le sens, ou bien decide que c'est peine perdue de s'acharner avec des cloportes pareils qui excluent toute connaissance. Quel est l'interet de faire de la poesie si on ne comprend que 2 mots sur 10 ??? Mystere....
Enfin comme chaque jour il est penible de cotoyer des personnes pour lesquelles je ne sens aucune sympathie, que je trouve vulgaires et grossieres, dont la voix, les habits, les habitudes, les couches infinies de maquillages, les talons aiguilles et mini-jupes a 9h du mat', les rires d'hyenes, les gadgets et nounours accroches sur le portable, et les sujets de conversations du pire niveau, me revoltent ? Je sais pas si c'est moi mais j'ai l'impression d'un aristocrate qui arrive dans un village paume remplis de paysans qu'il meprise au plus haut degre.
En deux mots je ne suis pas predisposee pour me faire des amis mais plutot pour devenir entierement misanthrope.
De plus a la maison je dois supporter le spectacle de mon frere et de sa petite-amie qui se calinent de facon odieusement mieleuse. Je peux toujours fermer les yeux, mais la je dois les ecouter s'accabler d'adjectifs supposes affectifs qui me rapprochent du vomissement, ou alors les entendre passer dans moins d'une minute de "ma cherie je t'adore gnananana..." a "mais tu me fais chier ta gueule!" a "oh pardon mon nounours je t'aime" a "mais tu vas arreter de dire ca patati patata" ........Et tout ca pendant que je suis en etat de crise cote relation !!!!
Bref j'arrete ici pour trouver quelquechose sur quoi m'acharner.
Je me disais que ca devait etre mes regles, mais finalement non car c'est pas la premiere fois que je suis comme ca.
La cause est probablement que je n'avais pas mis les pieds en cours depuis jeudi, et le retour a la realite etait soudain. Deja le programme : si j'assistais a la moitie des cours pour mon groupe j'en raterai l'autre moitie ; du coup je dois y aller plus tot. Puis une fois arrivee en classe je capte des chuchotements par ci par la comme quoi c'est aujourd'hui, a cet instant meme, qu'il faut aller confirmer les matieres a passer aux examens. Je pars en courant a la recherche d'une autre salle que je ne connais pas. Bien sur il suffit de suivre le bruit pour la trouver : tous les 1ere et 2eme annee ensemble dans un seul endroit. Imaginez un peu. Il faut gravir des montagnes humaines et distribuer des coups de coude a tout le monde pour parvenir a une petite table au centre ou 3 personnes distribuent les papiers necessaires. Lesquels il faut rendre apres en restant en vie car tout le monde se bouscule.
La deuxieme "epreuve" de la journee est purement intellectuelle puisque je dois assister a un cours sur Baudelaire qui se voit ecorcher ses poemes par une prof qui, ou bien ne saisit pas tout le sens, ou bien decide que c'est peine perdue de s'acharner avec des cloportes pareils qui excluent toute connaissance. Quel est l'interet de faire de la poesie si on ne comprend que 2 mots sur 10 ??? Mystere....
Enfin comme chaque jour il est penible de cotoyer des personnes pour lesquelles je ne sens aucune sympathie, que je trouve vulgaires et grossieres, dont la voix, les habits, les habitudes, les couches infinies de maquillages, les talons aiguilles et mini-jupes a 9h du mat', les rires d'hyenes, les gadgets et nounours accroches sur le portable, et les sujets de conversations du pire niveau, me revoltent ? Je sais pas si c'est moi mais j'ai l'impression d'un aristocrate qui arrive dans un village paume remplis de paysans qu'il meprise au plus haut degre.
En deux mots je ne suis pas predisposee pour me faire des amis mais plutot pour devenir entierement misanthrope.
De plus a la maison je dois supporter le spectacle de mon frere et de sa petite-amie qui se calinent de facon odieusement mieleuse. Je peux toujours fermer les yeux, mais la je dois les ecouter s'accabler d'adjectifs supposes affectifs qui me rapprochent du vomissement, ou alors les entendre passer dans moins d'une minute de "ma cherie je t'adore gnananana..." a "mais tu me fais chier ta gueule!" a "oh pardon mon nounours je t'aime" a "mais tu vas arreter de dire ca patati patata" ........Et tout ca pendant que je suis en etat de crise cote relation !!!!
Bref j'arrete ici pour trouver quelquechose sur quoi m'acharner.
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